Compte rendu de l'assemblée générale du 24 juin 2002

Ordre du jour

Vérification du quorum

Le quorum est constaté à 20 h 45 et aboutit au résultat suivant.

ClubLic. Mandataire Voix
AACGE--0 (abs.)
Antony33Paul Galan4
Banque de France6-1 (abs.)
Boulogne-Billancourt5-1 (abs.)
Cachan15Pascal Tariel2
Club de l'ouest parisien13Arnaud Knippel2
Colombe (Café jeux Tart'en Pions)4Camille Salgues1
Jussieu12-2 (abs.)
Levallois-Perret24 Christophe Dryepondt3
Mantes2-0 (abs.)
Marly Go4Richard Nadj1
Montreuil32Hervé Guichon4
Nie Weiping3Jean-Marc Guinnebault1
Observatoire13-2 (abs.)
Orsay6-1 (abs.)
Paris Lescot45Jean-Marc Guinnebault5
Paris SNCF2Pascal Tariel0
Paris XX10Alain Borrel1
Saint-Denis3-1 (abs.)
Saint-Maur (jeunes)15-2 (abs.)
Taverny12Arnaud Knippel2
Vauréal0-0 (abs.)
Versailles18Frédéric Chyzak2
Épinay (jeunes)0-0 (abs.)


À la vérification du quorum, 31 voix sont présentes ou représentées sur le total de 38. Le quorum des 2/3 est donc atteint.

L'ensemble de l'assistance est constituée de : Olivier Barotte, trésorier de la ligue de go Île-de-France ; Alain Borrel, secrétaire du club Paris XX ; Frédéric Chyzak, administrateur de la ligue de go Île-de-France, président du club de Versailles ; Christophe Dryepondt, secrétaire de la ligue de go Île-de-France ; Maria Duteïs, membre du club de Paris Lescot et directeur de rédaction de la RFG ; Sébastien Duteïs, membre du club de Paris Lescot ; Paul Galan, président du club d'Antony ; Jean Ganeval, administrateur de la FFG ; Hervé Guichon, administrateur de la ligue de go Île-de-France ; Jean-Marc Guinnebault, membre du club de Paris Lescot ; Arnaud Knippel, président de la ligue de go Île-de-France ; Richard Nadj, président du club Marly Go ; Camille Salgues, président du club de Colombe (Café jeux Tart'en Pions) ; Pascal Tariel, président des clubs de Cachan et Paris SNCF.

Approbation du compte rendu de l'assemblée générale du 25 mars 2002

Alain Borrel se plaint des problèmes vécus par son club lors du transfert de licenciés d'un club à un autre et regrette l'absence d'un réglement concernant ces transferts. Il reproche aussi à l'ordre du jour des assemblées générales de toujours contenir un point « questions diverses », cachant ainsi l'ordre du jour réel des assemblées. Il voit là une lacune dans les statuts de la ligue. De plus, ne voyant aucune évolution sur le sujet des licences tenuki, il annonce qu'il va s'abtenir au vote d'approbation du compte rendu.

Le compte rendu proposé de l'assemblée générale du 25 mars 2002 est approuvé à l'unanimité moins une voix (Alain Borrel s'abtient).

Approbation du rapport moral

Christophe Dryepondt annonce qu'il est volontaire pour devenir président de la ligue à la place d'Arnaud Knippel, qui avait annoncé vouloir arrêter. Arnaud Knippel est félicité pour le travail qu'il a accompli sur plusieurs années à la tête de la ligue.

Martin Digard arrive à 21 h.

Sur la question des prises de licences, Alain Borrel exprime son avis qu'il faudrait que les clubs et les ligues affirment leur autorité et suivent une ligne de conduite plus volontariste.

Le rapport moral est approuvé à l'unanimité.

Approbation du rapport financier

Olivier Barotte, trésorier de la ligue, annonce la décision de la ligue de ne plus permettre le paiement séparé des cotisations (une part à la ligue et le reste à la fédération), mais de se conformer aux statuts.

Sur son rapport financier, il mentionne que l'achat de coupes, budgété, n'a pas été réalisé.

Jean Ganeval demande quand a eu lieu la rentrée des cotisations ; Olivier Barotte répond que beaucoup sont arrivées en fin d'année et qu'il y a eu peu de retard.

Alain Borrel demande des informations sur la modification des licences par la fédération ; ce point est reporté après le vote.

Selon Arnaud Knippel les tarifs des licences tenuki sont devenus prohibitifs, faisant préférer aux joueurs les licences en clubs. Alain Borrel n'est pas d'accord ; selon lui, il faudrait forcer les joueurs à être dans un club.

Richard Nadj demande quel est l'exercice sur la base duquel le rapport est fait ; Olivier Barotte répond : de janvier à juin.

Le rapport financier est approuvé à l'unanimité.

Compte rendu sur l'assemblée générale fédérale

Christophe Dryepondt, présent avec Arnaud Knippel à l'assemblée générale fédérale, fait un compte rendu sur cette dernière.

Un rapport financier fortement négatif
Le bilan du rapport financier est fortement négatif, révélant un déficit de 30 kF, masquée par un apport important en subvention (subvention ING). La cause principal en est le stage d'été, déficitaire de 15 kF alors qu'un excédent de 35 kF était attendu. Jean-Marc Guinnebault demande plus d'explications. Christophe Dryepondt donne les raisons suivantes :

Jean Ganeval ajoute que de plus une habitude d'un trop grand nombre de réductions et d'invitations s'était installée.

Arnaud Knippel indique que l'organisation du stage fédérale changera complètement l'année prochaine, Alain Papazoglou s'étant déjà proposé pour assurer sa comptabilité sans se laisser distraire par toute autre responsabilité. Jean Ganeval estime qu'un bénéfice de 30 kF serait possible chaque année si le stage était bien organisé.

Maria Duteïs précise qu'elle s'était personnellement proposée, plusieurs mois avant le stage, pour s'occuper spécialement de la trésorerie du stage mais que cette proposition était restée lettre morte. Selon elle, les ligues ont été trop indulgentes et elle s'accorde avec Paul Galan pour dire que le rapport financier n'aurait pas dû être voté, sanctionnant ainsi une mauvaise gestion financière. Arnaud Knippel n'est pas d'accord, le rapport financier étant conforme à la réalité.

Arnaud Knippel conclut : le conseil d'administration fédéral s'est fait fortement critiquer et a fait son mea culpa lors de l'assemblée.

Camille Salgues quitte l'assemblée à 21 h 30 en laissant un pouvoir à Arnaud Knippel.

Embauche d'un CEC
L'activité de Véronique Lamour, CEC à la fédération, ne coûterait finalement que 10 kF à l'année, pour un contrat de 30 h de travail par semaine. Elle a monté et suivi plusieurs dossiers de demande de subvention, sans grand résultat pour le moment.

Constitution du bureau
Denis Hanotin passe à la vice-présidence (et ainsi au bureau) et Luc Vannier ne renouvelle pas son appartenance au bureau.

Cotisation fédérale 2003
Le tarif des cotisations fédérales pour 2003 a été fixé à 18 euros pour le plein tarif et à 3 euros pour la cotisation « jeune ». Le principe d'un tarif « étudiant » n'a pas été adopté, mais les responsables de ligues ont décidé d'étudier la question de l'évolution des licences sur le plus long terme.

Il a aussi été voté une majoration de 5 euros des tarifs à compter du 31 janvier, date de dépôt de la cotisation au club. Cette décision n'entrant pas dans la logique des statuts des ligues et de la fédération, il ne pourra pas être suivie d'effet.

L'abonnement à la revue française de go en accompagnement d'une licence passe de 16 euros à 18 euros.

Marie-Claire Chaine a proposé que dans le cas de prise de licences tenuki, la personne qui percevrait la licence, ligue ou autre, conserverait le reliquat au dessus de la licence fédérale. Bien que contraire aux statuts des ligues et de la fédération, ce mode de fonctionnement a été voté par toutes les ligues à l'exception de la ligue de go Île-de-France. Alain Borrel se plaint que la licence tenuki soit encore vécue comme un droit, non pas comme une dérogation.

Christophe Dryepondt précise qu'il a été le seul à débattre et à contredire toutes ces propositions fédérales concernant le mode de majoration de la licence au 31 janvier, une hausse des cotisations (repoussée), la hausse de l'abonnement à la revue et le mode de prise des licences tenuki.

Date des assemblées fédérales
Pour cette année, la date de la prochaine assemblée générale fédérale est fixée au 15 février et un vote a posé le principe d'une assemblée à la mi-février.

Précisions sur la tarification de la revue
Maria Duteïs indique que les ligues ont demandé et obtenu du temps pour se prononcer sur le principe d'un nouveau CEC pour la revue, mais n'ont rien demandé de tel concernant la hausse du tarif de la revue. Arnaud Knippel se plaint que le débat en assemblée générale fédérale soit celui d'un conseil d'administration qui n'a pas préparé son assemblée. Paul Galan se plaint que les ligues ne donnent pas assez leur avis et laissent parler le conseil d'administration fédéral. Maria Duteïs revient sur la hausse du tarif de la revue pour marquer sa désapprobation : alors que les abonnements sont en chute depuis six mois, cette hausse des tarifs n'ira pas dans le bon sens.

Budget et cotisations

Le principe proposé par le bureau de la ligue est celui de conserver après reversement de la cotisation à la fédération 7 euros par licence plein tarif et 3 euros par licence « jeune » ; d'autre part, le bureau propose le principe d'une majoration des licences après le 31 décembre.

Frédéric Chyzak demande pourquoi la ligue qui veut favoriser les étudiants ne leur propose pas une cotisation au tarif fédéral ; Arnaud Knippel répond que le risque financier serait trop important. Maria Duteïs et Paul Galan demandent pourquoi la ligue ne regrouperait pas licence et abonnement à la revue sous un tarif unique, plutôt que de dissocier les tarifs ; Arnaud Knippel pense que cette pratique serait illégale.

Arnaud Knippel précise qu'aucun tarif « licences scolaires » n'est à voter tant que la ligue n'a pas modifié ses statuts.

Après discussion, les tarifs proposés au vote sont les suivants :

CatégorieJusqu'au 31 décembreÀ partir du 1er janvier
Plein tarif25 euros32 euros
Étudiant de moins de 26 ans, RMIste, demandeur d'emploi20 euros25 euros
Jeunes de moins de 18 ans6 euros8 euros


Ces tarifs de cotisations sont votés moins une voix : Alain Borrel s'abstient car il ne les trouve pas assez élevés.

Richard Nadj annonce qu'il pratique déjà dans son club la licence scolaire (qui n'existe pas encore officiellement). Arnaud Knippel le rassure : les licences scolaires seront opérationnelles dès le vote de modification des statuts qui doit avoir lieu en septembre.

Changement de siège social

Il est proposé de fixer le nouveau siège social de la ligue chez Jean Hossenlopp, au 32 rue de la Quintinie, Paris 15e. Ce nouveau siège social est adopté à l'unanimité.

Projet d'embauche d'un permanent pour la ligue

Après la publicité qui a été faite, un seul candidat s'est fait connaître, Martin Digard, présent à l'assemblée. Vu son âge (24 ans), il serait envisageable de l'employer sur un contrat emploi jeune, en bénéficiant d'une aide dégressive de l'État sur 5 ans. Malgré tout, le conseil d'administration ne s'est encore arrêté sur aucun choix.

Arnaud Knippel rappelle les deux grandes options possibles : un contrat emploi solidarité coûterait environ 10 kF par an pendant 5 ans, contre 25 kF pour un emploi jeune ; le permanent devrait donc assurer 2 à 3 ateliers jeunes en parallèle pour s'autofinancer, mais il devrait aussi venir renforcer les bénévoles sur les événements organisés par la ligue.

Sébastien Duteïs demande si le permanent serait employé à temps plein. D'après Arnaud Knippel, l'administration quotidienne de la ligue, l'organisation et le suivi d'événements comme tournois et participations aux salons et l'animation d'ateliers jeunes fourniraient du travail pour un temps plein. Alain Borrel n'est pas du même avis : la ligue a déjà employé un objecteur de conscience pour ce genre d'activités, qui était en fait financé en partie par la ligue et en partie par le club de Paris Lescot, mais il n'a jamais pu être employé à temps plein. Selon lui, le second permanent recherché par la fédération, pour la revue, ne sera pas non plus employé à temps plein. Arnaud Knippel précise que de toute façon, que Martin Digard soit employé par la ligue ou non, il cherchera des ateliers jeunes à animer.

Sébastien Duteïs s'inquiète de la responsabilité morale de maintenir le contrat de travail après la période de subvention par l'État. Arnaud Knippel répond que l'objectif est bien d'arriver à l'autofinancement au bout de 5 ans, par exemple en recherchant des sponsors. Alain Borrel critique cette approche selon laquelle « c'est l'organe qui devra créer la fonction ». Sébastien Duteïs demande si ce cadre d'emploi est bien la bonne réponse aux besoins de la ligue.

À 22 h 40, Alain Borrel quitte l'assemblée en laissant un pouvoir à Olivier Barotte.

Frédéric Chyzak demande à avoir un budget plus précis de l'activité du permanent. Avec l'évolution de la discussion, Jean-Marc Guinnebault remarque que la présence de Martin Digard est finalement gênante, et on passe au point suivant de l'ordre du jour.

Projet d'embauche par la Fédération française de go d'un permanent pour la Revue française de go

Maria Duteïs, directeur de rédaction de la Revue française de go, explique ce qui a amené la fédération à envisager l'embauche d'un second permanent.

Si l'équipe de rédaction de la revue fonctionne bien, ce n'est plus le cas pour la préparation de la maquette : il n'y a plus eu de directeur de publication pendant un an et Jean-Pierre Lalo arrête de s'occuper de la maquette (après 20 ans à ce poste). En fait, l'idée d'un second permanent était déjà là avant l'annonce de Jean-Pierre Lalo, mais cette annonce précipite les choses.

La revue est sur le point de s'écrouler : il n'y a pas de maquettiste pour le numéro 99. Hervé Guichon demande s'il ne serait pas possible de sous-traiter la maquette à un pigiste. Maria Duteïs répond que le flux des manuscripts ne permet pas cette solution. Elle remarque que dans l'histoire la revue, celle-ci a fonctionné par cycles, en s'écroulant à chaque baisse du bénévolat. Jean-François Séailles, maquettiste de profession, est prêt à remplir la fonction.

Pour compléter son temps plein, un permanent devrait aussi s'occuper de la publication, en faisant la recherche de distributeurs et de publicités. Jean-François Séailles s'est aussi proposé pour ces recherches.

Jean Ganeval résume : ce qui fait l'intérêt de Jean-François Séailles est sa profession de maquettiste et son bon niveau au go, qui lui permettrait d'écrire et de relire des articles. Mais dans tous les cas de figures, il reste à trouver un directeur de publication pour encadrer le permanent sur la partie publication. Paul Galan insiste sur l'importance de maintenir un lien hiérarchique entre la fédération et un éventuel employé.

Christophe Dryepondt rapporte que le conseil d'administration de la fédération fera l'embauche après avoir pris l'avis des ligues, d'ici la fin de l'été (lors du stage fédéral). Jean-Marc Guinnebault et Sébastien Duteïs s'offusquent que cette embauche ne se fasse par vote consultatif seulement et non sur une décision en assemblée fédérale.

Arnaud Knippel assure que si un bénévole est trouvé pour la revue, il sera pris en priorité. Dans le cas contraire, la ligue doit se prononcer sur la création d'un poste pour un permanent. L'assemblée vote un avis favorable à l'unanimité moins 11 abstentions : Olivier Barotte pour le club Paris XX (1 voix), Jean-Marc Guinnebault pour le club Paris Lescot (5 voix) et pour le club Nie Weiping (1 voix), Hervé Guichon pour le club de Montreuil (4 voix).

Renouvellement du conseil d'administration

Chacun des six membres du conseil d'administration (Olivier Barotte, Olivier Caille, Frédéric Chyzak, Christophe Dryepondt, Hervé Guichon et Arnaud Knippel) est reconduit à l'unanimité.

Questions diverses

Aucune question diverse n'est portée à l'ordre du jour.

Clôture de la séance

La séance est levée à 23 h 20.