Compte rendu de l'assemblée générale du 25 mars 2002

Ordre du jour

Vérification du quorum

La vérification du quorum débute à 20h et aboutit au résultat suivant, après une intervention d'Antoine Roché demandant à préciser le fonctionnement de la séance et après qu'Arnaud Knippel lui eut répondu qu'un président et un secrétaire de séance ne seraient nommés qu'après vérification du quorum.


ClubLic.MandataireVoix
Paris Lescot45François Petitjean5
Jussieu12Cyril Nicaud2
Observatoire13Jean Souchay2 (retard)
Club de l'ouest parisien13Arnaud Knippel2
Paris XX10Alain Borrel1
Banque de France6-1 (abs.)
Paris SNCF2Pascal Tariel0
Marly Go4Richard Nadj1
Mantes2-0 (abs.)
Versailles18Frédéric Chyzak2
Épinay (jeunes)0-0 (abs.)
Orsay6-1 (abs.)
Boulogne-Billancourt5Pierre Feuilloley1
Antony33Paul Galan4
Colombe (Café jeux Tart'en Pions)4Camille Salgues1
Levallois-Perret24Olivier Barotte3
Montreuil32Christophe Dryepondt4
Saint-Denis3Tristan Cazenave1
Cachan15Pascal Tariel2
Saint-Maur (jeunes)15-2 (abs.)
Taverny12François Lerebourg2
Vauréal0-0 (abs.)
AACGE--1 (abs.)

À son départ, Cyril Nicaud donne pouvoir à Maria Duteïs pour représenter le club de Jussieu. Olivier Barotte détient un pouvoir de Joseph Penet pour représenter le club de Levallois-Perret. Christophe Dryepondt détient un pouvoir de Jean-Vincent Pla pour représenter le club de Montreuil. Aucun des deux membres présents de l'association des amateurs chinois de go en europe (AACGE) n'a de pouvoir en bonne et due forme.

À la vérification du quorum, 31 voix sont présentes ou représentées sur le total de 38. Le quorum des 2/3 est donc atteint. (Jean Souchay arrivera en retard et le quorum restera toujours dépassé.)

L'ensemble de l'assistance est constituée de : Olivier Barotte, trésorier de la ligue de go Île-de-France ; Alain Borrel, président du club Paris XX (quitte en cours de séance) ; Tristan Cazenave, président du club de Saint-Denis ; Frédéric Chyzak, administrateur de la ligue de go Île-de-France, président du club de Versailles ; Yves Decroix, administrateur et responsable de la communication de la FFG, responsable de l'organisation du tournoi de Paris ; Christophe Dryepondt, secrétaire de la ligue de go Île-de-France ; Maria Duteïs, membre du club de Paris Lescot ; Pierre Feuilloley, président du club de Boulogne-Billancourt ; Paul Galan, président du club d'Antony ; Jean Ganeval, administrateur de la FFG (arrivé en cours de séance) ; Hervé Guichon, administrateur de la ligue de go Île-de-France ; Jérôme Hubert, président du club de l'ouest parisien (arrivé en cours de séance) ; Arnaud Knippel, président de la ligue de go Île-de-France ; François Lerebourg, président du club de Taverny et Vallée de Montmorency ; Sébastien Mourgues, membre du club Paris Lescot (arrivé en cours de séance) ; Richard Nadj, président du club Marly Go ; Cyril Nicaud, président du club de Jussieu (présent en tout début de séance uniquement) ; François Petitjean, président du club de Paris Lescot ; Camille Salgues, président du club de Colombe (Café jeux Tart'en Pions) ; Jean Souchay, président du club de l'Observatoire (arrivé en cours de séance) ; Pascal Tariel, président des clubs de Cachan et Paris SNCF ; Wei-Dong Xie, membre de l'Association des Amateurs chinois de Go en Europe (quitte en cours de séance) ; David Wu, membre de l'Association des Amateurs chinois de Go en Europe (quitte en cours de séance).

Ouverture de la séance

Après vérification du quorum, Arnaud Knippel et Frédéric Chyzak sont respectivement nommés président et secrétaire de séance. La séance est ouverte à 20h20.

Intervention immédiate d'Antoine Roché, qui observe que le club de go Nie Weiping n'est pas intégré au décompte du quorum et délivre un communiqué revendiquant l'appartenance comme membre actif de plein droit du club de go Nie Weiping à la ligue de go Île-de-France. Ce communiqué attaque le conseil d'administration qui garderait secret les comptes rendus de ses réunions, estime que la ligue a déjà implicitement agréé le club de go Nie Weiping, et demande que la ligue se prononce souverainement sur la situation du club de go Nie Weiping. Frédéric Chyzak et Christophe Dryepondt réagissent en indiquant qu'il ne s'agit pas là d'une volonté de secret, mais que faute de temps, les comptes rendus du début de l'année 2002 n'ont pas encore été mis en forme pour être diffusés sur le web. Arnaud Knippel indique qu'il n'y a pas d'obligation statutaire à rendre les comptes rendus publics et à les diffuser sur Internet : statutairement, les comptes rendus doivent pouvoir être fournis aux représentants de membres actifs qui en feraient la demande. De plus, les soit-disant licences payées par les membres du club de go Nie Weiping ne peuvent être considérées comme acquises, dans la mesure où seuls les membres actifs peuvent payer une cotisation à la ligue. Paul Galan relate l'affaire ayant publiquement opposé Antoine Roché et le conseil d'administration de la ligue sur la mailing liste frgo à propos de l'agrément du club de go Nie Weiping comme membre actif de la ligue. Olivier Barotte précise que le problème réside dans le fait qu'Antoine Roché n'a pas voulu fournir au conseil d'administration une copie des statuts de son club. Pierre Feuilloley insiste sur le besoin d'indiquer les horaires de réunions pour pouvoir être agréé comme membre de la ligue. Antoine Roché estime que les trois membres de son club sont licenciés à part entière, puisqu'ils apparaissent sur l'échelle de niveaux fédérale. Pascal Tariel demande pourquoi il n'a pas envoyé de copie des statuts. Antoine Roché répond qu'Arnaud Knippel impose pour permettre l'agrément des conditions non statutaires et sur mesure pour exclure tel ou tel club. Richard Nadj, président d'un club monté cette année, dément. Frédéric Chyzak rappelle que par définition agrément signifie pouvoir discrétionnaire et que le conseil d'administration est responsable devant la ligue de ne pas laisser y entrer des membres qui ne correspondraient pas aux objectifs de la ligue. Antoine Roché donne les dates de réunion du club Nie Weiping : chaque premier mardi du mois, à partir de 19h, chez l'habitant (à Colombes ou à Asnières). Arnaud Knippel s'interroge sur l'imprécision du lieu ; Frédéric Chyzak intervient en indiquant que rien ne peut empêcher un club de vouloir attirer des joueurs de plusieurs villes et que l'absence d'un nom de ville dans le nom du club permettra de rechercher une salle dans l'une ou l'autre des villes voisines. Certains doutent du véritable objet du club : ne s'agirait-il pas d'un expédient pour contourner le prix élevé de la licence tenuki ? Antoine Roché produit alors les originaux des statuts de son club (déclaré le 21 avril 2001 au Journal officiel des associations) et accepte que Pascal Tariel en fasse immédiatement des photocopies. (Pascal Tariel s'absente à cette fin.)

Approbation du compte rendu de l'assemblée générale du 5 mars 2001

En l'absence de Pascal Tariel, le compte rendu de l'assemblée générale du 5 mars 2001 est approuvé à l'unanimité (29 voix pour, aucune voix contre, aucune abstention).

Présentation du rapport d'activités et approbation du rapport moral

Arrivée de Jean Ganeval, représentant de la fédération.

Le président de la ligue présente le rapport d'activités et demande que les clubs qui ont organisés des événements particuliers fournissent leurs éléments pour compléter le rapport.

Antoine Roché dévie sur le sujet du rapport moral en rappelant qu'il y a quatre ans, la ligue comprenait plus de 500 licenciés, alors qu'aujoud'hui seuls 350 joueurs y sont licenciés. Arnaud Knippel explique cette baisse ; selon lui, le seul vrai problème reste celui du club d'Épinay après l'arrêt des activités de Christian Momier. Antoine Roché remarque qu'il reste peut-être là-bas des joueurs de go non licenciés ; Arnaud Knippel acquiesce : idem à Vauréal !

François Petitjean s'étonne que le rapport d'activités n'ait pas été présenté plus tôt aux clubs et informe que par principe, il est prêt à voter contre, vu l'absence de temps donné pour analyser le document. Arnaud Knippel rétorque que ce dernier n'est pas statutaire mais s'excuse de ne pas avoir pu l'envoyer plus tôt. Il invoque la course aux informations : le mode de paiement séparé des licences a induit une grosse perte de temps ; Marie-Claire Chaine a dû passer une demi-journée avec lui pour étudier la régularisation de dizaines de cas ; les licences tenuki sont toujours un problème. Pascal Tariel remarque que même si la publication tardive du rapport d'activité est dommageable, l'activité bénévole se heurte toujours à un problème de manque de temps qui excuse ce retard.

Arnaud Knippel demande le vote du rapport moral. Antoine Roché exprime son désaccord et indique que le club Nie Weiping « vote contre ». Après un retour sur le cas du club Nie Weiping, finalement repoussé par l'assemblée, François Petitjean se plaint d'un manque de rigueur de la part de la ligue et indique sa volonté de voter contre le rapport moral. Le rapport est finalement approuvé à l'unanimité moins cinq voix (François Petitjean).

Approbation du rapport financier

Le trésorier de la ligue présente le rapport financier. Richard Nadj demande d'où pourraient provenir des subventions aux clubs. Arnaud Knippel explique que ce sont le plus souvent les mairies et autres collectivités territoriales qui font des subventions. Olivier Barotte mentionne que le rapport de cette année cherche à être un modèle pour la suite en proposant une structuration qui puisse être reprise dans les années à venir.

À la question de François Petitjean demandant combien de copies de la brochure écrite par Me Lim ont été vendues, Arnaud Knippel répond que cette action est déjà bénéficiaire, après une cinquantaine de copies vendues en 2001 et environ 65 au total. François Petitjean demande qu'on réfléchisse à faire un geste, au moins symbolique, pour remercier Me Lim de son travail. Paul Galan indique que dans le milieu de la publication, l'auteur ne reçoit jamais que 8 à 12% des bénéfices. Arnaud Knippel s'interroge sur la forme que pourrait prendre le geste demandé et propose l'idée d'un beau cadeau.

Olivier Barotte revient sur le rapport financier : le projet des signets n'a pas été mené ; Arnaud Knippel répond que le budget a été employé sur d'autres projets visant au même but. Olivier Barotte poursuit : les compétitions ont coûté peu cette année car un certain nombre de lots restaient de l'année précédente, mais les stocks sont maintenant à reconstituer ; les dépenses de 2001 contiennent des achats de matériel à revendre. Arnaud Knippel intervient pour mentionner l'achat de beaucoup de cédéroms de la FFG (au total 700 pour environ 14 000 F). Frédéric Chyzak indique que les 6 000 F de solde négatif de l'exercice sont totalement compensés par les 342 cédéroms en stock. Olivier Barotte commente les variations de l'exercice d'une année sur l'autre : les cartes de photocopies, par exemple, sont achetées de façon très irrégulière ; Arnaud Knippel ajoute que ces cartes permettent un grand nombre de photocopies à bas prix.

Concernant le rapport lui-même, Richard Nadj réclame l'ajout de pourcentages à côté des totaux. Le document suit-il le plan comptable ? Olivier Barotte indique la difficulté qu'il a eue à récupérer l'information pour préparer le rapport financier et qu'il n'envisage pas le surcroît de travail induit par le plan comptable.

Le vote sur le rapport financier a lieu. Le rapport financier est approuvé à l'unanimité.

Paul Galan demande que, dans le futur, le document parvienne aux clubs avant le jour de l'assemblée, quitte à être transmis par courrier électronique, et sous une forme plus analytique. Frédéric Chyzak suggère que, pour répondre à une demande de l'assemblée, le document analytique complet qui a servi à la préparation du rapport financier soit dans le futur fourni à côté de la synthèse que constitue le rapport lui-même.

Déplacement de la date de l'assemblée générale annuelle

Arnaud Knippel explique les raisons de sa proposition. En premier lieu, il s'agit que l'assemblée générale de la ligue ait lieu après l'assemblée fédérale de façon à pouvoir décider de la cotisation en connaissance de cause. L'objectif est donc d'avoir une assemblée début juin, pour voter les cotisations, éventuellement doublée d'une assemblée en mars, pour préparer l'assemblée fédérale.

Si le projet aboutit, Arnaud Knippel indique qu'il proposera en juin une modification des statuts visant à permettre à terme d'obtenir un agrément du ministère de la Jeunesse et des Sports comme Association d'Éducation populaire ; ce même agrément est detenu par la FFG depuis 1991. Jean Ganeval intervient pour indiquer que la Fédération française de Go réfléchit maintenant à l'obtention d'un agrément comme Association sportive par le même ministère ; la question sera abordée à la prochaine assemblée fédérale. Cet autre agrément, que la Fédération française d'Échecs a déjà, ouvrirait des « perspectives extraordinaires ». Arnaud Knippel remarque cependant qu'à court terme, l'objectif de la ligue est simplement d'être agrée comme Association d'Éducation populaire après le changement de statuts proposé en juin ; l'agrément comme Association sportive sera un objectif ultérieur.

Par ailleurs, Arnaud Knippel annonce le projet de formaliser d'ici juin un dossier pour l'embauche par la ligue d'un permanent.

Après une pause voyant le départ de David Wu et de Wei-Dong Xie et l'arrivée de Sébastien Mourgues, le déplacement de l'assemblée générale est voté à l'unanimité.

Vote du budget 2002

François Petitjean s'inquiète de la conséquence de l'embauche d'un permanent sur le budget de la ligue. On entre alors dans la discussion du budget 2002. Richard Nadj observe une légère erreur de total sur le document fourni. Le trésorier de la ligue explique le budget.

Relayant une demande du club de Versailles, Arnaud Knippel ajoute que l'achat mutualisé de lots pour les tournois, s'il était géré par la ligue, serait un point à ajouter au budget. Richard Nadj se propose pour étudier le projet.

Paul Galan indique le problème du manque de stock de gobans 9x9 et 13x13 par son club. Jean Ganeval réagit : beaucoup de gobans 9x9 et 13x13 sont disponibles en stocks à la fédération. Paul Galan demande que la ligue se rende plus réactive en en achetant à la FFG. Arnaud Knippel rebondit à propos de la subvention ING et demande à Jean Ganeval et Yves Decroix si les gobans 9x9 muraux sont enfin arrivés. Jean Ganeval répond que la commande est passée et que le matériel devrait bientôt être livré.

Frédéric Chyzak tient à ce que le plus gros poste du budget, 3 000 F pour le bulletin de la ligue, soit commenté plus explicitement : ce budget vise à avoir quatre bulletins par an, une bonne part étant affecté à l'envoi de l'un des bulletins par la poste. Richard Nadj demande pourquoi le bulletin n'est pas plutôt scanné et envoyé par courrier électronique ; Arnaud Knippel répond qu'une version électronique est aussi disponible sur le ligue web de la ligue, bien que sous une présentation un peu différente.

Arrivée de Jérôme Hubert.

François Petitjean demande sur quelle base le budget a été fait : quelle est le nombre de cotisations prévisionnel ? Frédéric Chyzak répond que le budget est la continuité de celui de l'année passée et qu'il se base sur 350 licenciés. Arnaud Knippel rappelle que pour l'année 2001, la baisse du nombre de licences a été compensée par la hausse du nombre de licences tenuki. Maria Duteïs et François Petitjean essaient de comprendre : les recettes des cotisations mentionnées au budget ne sont-elles pas les recettes nettes après reversement de la cotisation de la ligue à la fédération ? Sébastien Mourgues demande la mise en regard du nombre de licenciés et du budget. Frédéric Chyzak et Arnaud Knippel, après calculs, indiquent qu'il faut une recette de 350x7 euros, soit un tarif de 27 euros pour la licence adulte. Arnaud Knippel explique que le tarif tenuki maintenant homogène et élevé va inciter les joueurs à s'inscrire de nouveau dans les clubs. Sébastien Mourgues, qui demande le nombre de joueurs en licence tenuki, est coupé par Alain Borrel : trop ! Arnaud Knippel répond que sur les 23 licences tenuki en 2001, une seule licence correspond réellement à l'esprit de la licence tenuki, les 22 autres ayant été prises en tournoi par des joueurs précédemment licenciés en club. Antoine Roché suggère que le débat est inutile puisqu'il y aura une nouvelle assemblée en juin et propose le report de la discussion à cette date. Arnaud Knippel regrette la désaffection des étudiants qui ne se licencient plus : il faut un tarif réduit pour les étudiants. D'après Antoine Roché, ça eut existé.

Hervé Guichon coupe court à la discussion : avec les chiffres proposés, on peut faire tourner la ligue. Le budget est enfin voté à l'unanimité (aucune voix contre, aucune abstention).

Cotisations

En prévision de l'assemblée générale de la fédération, Arnaud Knippel demande le vote sur le principe d'une demande d'un tarif fédéral plus bas pour les étudiants de moins de 26 ans et les bénéficiaires du RMI. François Petitjean s'exprime pour un tarif unique ; rapporté au nombre de parties jouées, même la cotisation adulte n'est pas chère. Sébastien Mourgues va plus loin : en comparaison avec les sports qui ont une licence plus élevée et qui en plus demandent l'acquisition d'un équipement, le prix demandé est dérisoire.

S'ensuit une discussion sur les étudiants. Pour Richard Nadj, Paul Galan et Sébastien Mourgues, la baisse du tarif n'est pas la bonne méthode. Pascal Tariel objecte qu'une cotisation moins élevée est obligatoire pour attirer de nouveaux joueurs. Selon Sébastien Mourgues, bientôt soutenu par Hervé Guichon et Frédéric Chyzak, il faut aller chez l'étudiant pour le faire venir au go. D'après Antoine Roché, l'étudiant est un individu différent, qui paie au jour le jour. Arnaud Knippel indique que la ligue a quelques contacts dans des universités et grandes écoles, mais il est difficile de motiver ces personnes à monter des clubs. Paul Galan et Frédéric Chyzak s'accordent pour dire qu'un simple contact ne suffira pas : il faut aller sur place pour les amener au jeu. Maria Duteïs, Richard Nadj et Sébastien Mourgues sont contre la baisse des cotisations.

Après une discussion ouverte, Arnaud Knippel propose de passer au vote. Frédéric Chyzak revient sur le tarif jeune : d'après son expérience au club de Versailles, il y a un réel besoin d'un tarif moins cher pour des jeunes et des étudiants ayant peu de moyens. Devant l'incompréhension manifeste de certains, Arnaud Knippel rappelle que le tarif particulier concerne les étudiants de moins de 26 ans, non pas tous les étudiants ainsi que tous les jeunes de moins de 26 ans.

On passe au vote sur le principe d'une demande d'un tarif réduit. Votent contre : Antony, Marly Go et Paris Lescot, soit un total de 10 voix. S'abstiennent : Jussieu, Montreuil, l'Observatoire et Paris XX, soit un total de 9 voix. Votent pour : Boulogne-Billancourt, Cachan, Club de l'ouest parisien, Colombes (Café jeux Tart'en Pions), Levallois-Perret, Saint-Denis, Taverny et Vallée de Montmorency, ainsi que Versailles, soit un total de 14 voix. Le principe est donc retenu à la majorité simple.

Demande d'agrément comme Association d'Éducation populaire

Arnaud Knippel rappelle que la FFG et la ligue s'engagent toutes deux, la fédération avec un peu d'avance, vers l'agrément comme associations populaires, puis comme associations agrées par la jeunesse et les sports.

Jean Ganeval résume la démarche de la fédération. La Fédération française d'Échecs a récemment reçu du ministère de la Jeunesse et des Sports l'agrément comme Association sportive et la FFG est en contact avec des membres de cette dernière pour comprendre ce qu'il y a à faire. Le go est un monde beaucoup plus petit en France que les échecs, mais la démarche est la même et présente de grands intérêts. Elle sera assez longue et le relationnel aura son rôle à jouer. La FFG se donne un an pour se mettre en conformité avec les prérequis d'un agrément comme Association sportive : il faudra modifier les statuts de la fédération et des ligues et instaurer un nouveau découpage régional, sur la base des régions administratives. L'agrément, s'il a lieu, changera tout pour l'obtention de crédits, même au niveau des clubs.

Arnaud Knippel reprend la parole : l'objectif immédiat de la ligue, l'agrément comme association populaire, est beaucoup plus modeste. Le point le plus important est de modifier les statuts pour que seuls les jeunes au dessus de 16 ans votent et soient admis comme membres du conseil d'administration. Pour permettre cette modification des statuts, une assemblée générale extraordinaire aurait lieu en juin, en même temps que l'assemblée générale ordinaire.

Un autre point irréaliste des statuts serait modifié à la même occasion : au lieu de procès verbaux de réunions du conseil d'administration, il faudra demander de simples comptes rendus. Antoine Roché en profite pour revenir sur un manque de publicité des comptes rendus du conseil d'administration.

Hervé Guichon demande si après l'agrément de la fédération comme Association sportive, les ligues et les clubs se verraient automatiquement agréer. La réponse est non.

Le vote a lieu et le principe de la demande d'agrément est retenue à l'unanimité.

Embauche d'un permanent

Pour commencer, Arnaud Knippel fait part de son étonnement de l'absence d'un permanent dans la ligue régionale qu'est la ligue de go Île-de-France. Le projet d'embauche d'un permanent est ensuite présenté par Olivier Barotte : il s'agit de monter un dossier pour embaucher un salarié à qui incomberait : les tâches administratives quotidiennes, la recherche de sponsors, la coordination des salons, l'organisation d'événements montés par la ligue, l'animation d'ateliers scolaires. Pour Arnaud Knippel, la difficulté, si la ligue décide de s'engager dans cette voie, est de trouver quelqu'un de motivé. Le salaire serait vraisemblablement peu élevé. Selon Frédéric Chyzak, un préalable indispensable est de rendre le projet autosuffisant. Paul Galan exprime l'opinion que le point de vue social doit aussi être considéré : il n'est pas envisageable d'avoir à se séparer d'un employé après quelques mois. Lorsqu'Antoine Roché rappelle que la ligue a déjà eu un permanent, Arnaud Knippel signale que le cas était bien différent, s'agissant d'un objecteur de conscience qui n'est resté qu'un an.

Arnaud Knippel poursuit : la fédération a obtenu un CEC à 80% sur 5 ans et l'argent nécessaire est versé périodiquement en avance de trésorerie. Un tel contrat n'est pas évident à obtenir. Paul Galan et Richard Nadj font la remarque qu'il faudra de plus fournir l'équipement et peut-être le local de travail de son salarié. D'après Arnaud Knippel, l'essentiel est qu'un permanent devrait être capable de pérenniser les activités des bénévoles. Selon Olivier Barotte, il faut avoir un projet réaliste avant de rechercher la personne. Arnaud Knippel assure qu'on ne partira pas sur un projet qui coulerait les finances de la ligue. Ce peut être un emploi jeune.

Alain Borrel quitte l'assemblée, en laissant un pouvoir à Jérôme Hubert.

Jean Souchay annonce qu'il aurait peut-être un nom à proposer. Yves Decroix indique que la première structure du monde du go à avoir employé un permanent en France est le club de Toulouse. Jean Ganeval fait ressortir que c'était là une embauche pour faire de la pédagogie et qu'elle a ainsi été plus facilement financée.

Renouvellement du conseil d'administration

Arnaud Knippel rappelle la constitution actuelle du conseil d'administration. Les 5 membres présents se représentent et Arnaud Knippel confirme qu'il en est de même d'Olivier Caille. Arnaud Knippel mentionne le site web, créé cette année, et qui est destiné à vivre. La participation au conseil d'administration implique celle à une dizaine de réunions dans l'année. Les candidatures sont individuelles. Les statuts demandent un minimum de trois membres.

Concernant le matériel, Hervé Guichon indique qu'il ne s'occupera plus du matériel et rapporte qu'Anna Borel veut bien le stocker, mais ne veut pas faire le suivi de l'inventaire. Selon Frédéric Chyzak, ça n'est pas gérable. S'ensuit un tour de table où chaque membre présent indique de quoi il a été responsable et ce qu'il envisage pour l'année à venir : Olivier Barotte, trésorier, et Olivier Caille, responsable « jeunes », resteraient à leurs postes ; Frédéric Chyzak, responsable des compétitions, et Christophe Dryepondt, secrétaire, échangeraient leurs postes ; enfin, Arnaud Knippel, actuel président, voit la prochaine année comme une année de transition, après laquelle il ne se représenterait pas.

À Jean Ganeval qui demande les activités pour lesquelles la ligue manquerait de bras, Arnaud Knippel mentionne le suivi des salons ; à Sébastien Mourgues qui demande quelle sera la durée du mandat, il répond que le mandat courra jusqu'en juin. Jean Ganeval propose la prolongation du mandat plutôt qu'un vote pour un mandat de courte durée. Antoine Roché repousse cette idée et annonce alors qu'il est candidat à l'entrée au conseil d'administration sur la base d'un programme d'amélioration de la communication de la ligue. Après un débat sur le mode de scrutin, on procède à un vote anonyme individuel à bulletin secret.

Pendant qu'on dépouille les bulletins, il est demandé à ce qu'on ajoute à l'ordre du jour, en questions diverses, un tour de table pour que chaque club expose ses activités. Le scrutin est le suivant :

NomVoix obtenues
Olivier Barotte33
Olivier Caille33
Frédéric Chyzak33
Christophe Dryepondt33
Hervé Guichon33
Arnaud Knippel31
Antoine Roché13

Le nouveau conseil d'administration est donc constitué de : Olivier Barotte, Olivier Caille, Frédéric Chyzak, Christophe Dryepondt, Hervé Guichon et Arnaud Knippel.

Antoine Roché s'exprime pour la création de clubs hors les ligues.

Questions diverses

Information sur le tournoi de Paris
Yves Decroix, responsable de l'organisation du tournoi de Paris, fait le point sur ce tournoi. Il aura lieu dans la mairie du 13e, qui offre un standing plus élevé que lors des tournois passés. La campagne de préinscription a réussi, puisque plus de 200 joueurs étaient déjà inscrits. Le tournoi sera suivi d'une fête et accompagné d'un tournoi de blitz. Une équipe complète est en place et le seul problème restant est l'hébergement des étrangers, suivi par Astrid Gaultier.

Jean Souchay demande le coût de la location. Les locaux sont gratuits, mais il faut payer la surveillance, à savoir 7000 F pour trois jours.

Arnaud Knippel demande s'il y aura des initiations au go à l'occasion du tournoi. Yves Decroix répond par la négative : cette année sera un tour d'observation du fonctionnement de la mairie du 13e. Pour la même raison, il n'a pas été fait beaucoup de publicité auprès du grand public cette année.

Journée nationale du jeu
Jean Ganeval rappelle qu'une « Journée nationale du Jeu » aura lieu le 25 mai et incite à aller voir les mairies.

Assemblée générale de la FFG
Arnaud Knippel et Jean Ganeval indiquent que Frédéric Renaud va proposer à l'assemblée générale de la FFG la gratuité des licences pour les jeunes scolaires.

Activités des clubs
Un tour de table permet aux représentants des clubs de rapporter les activités de leur club.

Le club d'Antony a organisé des tournois informels, en simple et en rengo, ainsi que des initiations aux jeunes. À ce propos, Paul Galan exprime le besoin de licences jeunes gratuites pour le cas d'initiations dans le cadre scolaire (en primaire). Le club ouvre maintenant une deuxième journée par semaine, le samedi après-midi en plus du jeudi. Ce nouvel horaire permet de toucher un autre public, les jeunes et les enfants.

Hervé Guichon revient sur une remarque d'ordre générale : la subvention pédagogique pour les cours donnés aux clubs n'a pas bien fonctionné. Il faudra relancer l'initiative.

Le club de l'Observatoire était à son départ un petit club, interne à l'Observatoire. La majorité des joueurs étaient des thésards, avec un roulement important. Le club est passé au café de l'Observatoire pour fidéliser les joueurs, d'où une explosion des adhésions. Il y a maintenant entre 15 et 20 joueurs par séances. Arnaud Knippel demande alors pourquoi le club a si peu de licences. Jean Souchay explique qu'il ne se sent pas à l'aise pour demander une cotisation à une ligue et une fédération que ses joueurs ne voient pas. Paul Galan, Jean Ganeval et Arnaud Knippel rappellent que la licence est une marque d'adhésion au club et qu'il s'agit de présenter simplement la licence comme une cotisation. Les activités du club sont l'hébergement du deuxième tour du Championnat de France et des cours par Sébastien Moulin tous les premiers mercredis du mois.

Le club de Versailles a relancé ses cours en interne, sur la base de un par mois. Il accueillera la finale du challenge interclubs Île-de-France le 9 juin et organisera son tournoi début septembre.

Le club de Levallois-Perret a fait beaucoup d'efforts pour attirer de nouveaux joueurs : présence au forum des associations, campagne affichage, annonce dans le journal local, participation au téléthon, ... Ces efforts ayant porté leurs fruits, le club a gagné des adhérents et ouvre maintenant le samedi. Son tournoi a été un succès, ayant même attiré un international.

Le club de Montreuil a organisé plusieurs cours, avec entre autres Fan Hui et François Mizessyn comme professeur. Cet effort sur la pédagogie a attiré plus de joueurs au club. Jean Ganeval et Christophe Dryepondt s'accordent sur la haute qualité des cours de Fan Hui, et Arnaud Knippel renchérit que Fan Hui est très preneur de cours à donner le samedi.

Le club de Cachan a réalisé de l'initiation à l'ENS sur un mois et demi. Quinze personnes étaient intéressées et ont assisté, mais ne se sont pas déplacées au club par la suite. Cet échec a grandement déçu et refroidi les joueurs du club. Par ailleurs, le club organise des créneaux spécifiques pour des groupes de jeunes.

Le club de Paris SNCF va à la catastrophe, car son président avoue ne plus avoir le temps de s'en occuper.

Le club Marly Go est une création de cette année. Son démarrage a eu lieu avec la fête des associations ; au bout de six moix, le club a cinq membres. Il intervient hebdomadairement en école primaire, dans les hôpitaux (service pédiatrique) et à Poissy le samedi après-midi. Une tentative de promotion du club par la Fnac n'a pas porté ses fruits.

Le club de Taverny a organisé une soirée de formation avec Wei-Dong Xie, soirée qui a attiré des joueurs de Vauréal. Il a organisé le premier tour du championnat de France pour le Val d'Oise et son tournoi aura lieu les 29 et 30 juin.

Le club de l'ouest parisien est un club remonté cette année dans un quartier à fort potentiel.

Le club Nie Weiping est, de l'avis d'Antoine Roché, une recréation à partir du club de Colombes qui avait organisé quatre tournois de 1994 à 1997. Antoine Roché explique que ce club a eu en 2001 une « activité internationale », Jérôme Hubert, Sébastien Mourgues et lui-même ayant organisé des cours tournés vers le grand public à la Maison du Japon, à Paris. Chaque séance a été l'occasion de faire de la publicité pour la FFG et pour la ligue ÎDF. Ces cours ont touché 60 joueurs au troisième trimestre 2001 et 50 au premier trimestre 2002. Les coordonnées de 32 nouveaux joueurs ont été transmises à la FFG. Arnaud Knippel déplore qu'ils n'aient pas été transmis directement à la ligue, ni retransmis par la fédération, la ligue ayant pourtant signé une convention avec la MCJP.

Le club de Saint-Denis se réunit le jeudi après-midi, mais n'a que trois éléments.

Le club de Colombes, dont la réouverture est récente, est une section du Café jeux Tart'en pions. En plus des activités du club, le Café jeux organise régulièrement des soirées asiatiques où le jeu de go est présent.

Stage de formation en Île-de-France
Arnaud Knippel rappelle qu'un stage de formation à la pédagogie du go aurait lieu en Île-de-France les 2, 3 et 4 mai. Il s'agit de former les animateurs qui réalisent des initiations lors des salons et autres événements. Le stage pourra former de 15 à 20 pédagogues.

Clôture de la séance

La séance est levée à 0h05.