Le quorum est constaté à 20 h 45 et aboutit au résultat suivant.
Club | Lic. | Mandataire | Voix |
---|---|---|---|
AACGE | - | - | 0 (abs.) |
Antony | 33 | Paul Galan | 4 |
Banque de France | 6 | - | 1 (abs.) |
Boulogne-Billancourt | 5 | - | 1 (abs.) |
Cachan | 15 | Pascal Tariel | 2 |
Club de l'ouest parisien | 13 | Arnaud Knippel | 2 |
Colombe (Café jeux Tart'en Pions) | 4 | Camille Salgues | 1 |
Jussieu | 12 | - | 2 (abs.) |
Levallois-Perret | 24 | Christophe Dryepondt | 3 |
Mantes | 2 | - | 0 (abs.) |
Marly Go | 4 | Richard Nadj | 1 |
Montreuil | 32 | Hervé Guichon | 4 |
Nie Weiping | 3 | Jean-Marc Guinnebault | 1 |
Observatoire | 13 | - | 2 (abs.) |
Orsay | 6 | - | 1 (abs.) |
Paris Lescot | 45 | Jean-Marc Guinnebault | 5 |
Paris SNCF | 2 | Pascal Tariel | 0 |
Paris XX | 10 | Alain Borrel | 1 |
Saint-Denis | 3 | - | 1 (abs.) |
Saint-Maur (jeunes) | 15 | - | 2 (abs.) |
Taverny | 12 | Arnaud Knippel | 2 |
Vauréal | 0 | - | 0 (abs.) |
Versailles | 18 | Frédéric Chyzak | 2 |
Épinay (jeunes) | 0 | - | 0 (abs.) |
À la vérification du quorum, 31 voix sont présentes ou représentées
sur le total de 38. Le quorum des 2/3 est donc atteint.
L'ensemble de l'assistance est constituée de : Olivier Barotte,
trésorier de la ligue de go Île-de-France ; Alain Borrel,
secrétaire du club Paris XX ; Frédéric Chyzak,
administrateur de la ligue de go Île-de-France, président du club de
Versailles ; Christophe Dryepondt, secrétaire de la ligue de go
Île-de-France ; Maria Duteïs, membre du club de Paris Lescot et
directeur de rédaction de la RFG ; Sébastien Duteïs, membre du
club de Paris Lescot ; Paul Galan, président du club
d'Antony ; Jean Ganeval, administrateur de la FFG ; Hervé
Guichon, administrateur de la ligue de go Île-de-France ;
Jean-Marc Guinnebault, membre du club de Paris Lescot ; Arnaud
Knippel, président de la ligue de go Île-de-France ; Richard
Nadj, président du club Marly Go ; Camille Salgues, président du
club de Colombe (Café jeux Tart'en Pions) ; Pascal Tariel,
président des clubs de Cachan et Paris SNCF.
Alain Borrel se plaint des problèmes vécus par son club lors du
transfert de licenciés d'un club à un autre et regrette l'absence d'un
réglement concernant ces transferts. Il reproche aussi à l'ordre du
jour des assemblées générales de toujours contenir un point
« questions diverses », cachant ainsi l'ordre du jour réel des
assemblées. Il voit là une lacune dans les statuts de la ligue. De
plus, ne voyant aucune évolution sur le sujet des licences tenuki, il
annonce qu'il va s'abtenir au vote d'approbation du compte rendu.
Le compte rendu proposé de l'assemblée générale du 25 mars 2002 est
approuvé à l'unanimité moins une voix (Alain Borrel s'abtient).
Christophe Dryepondt annonce qu'il est volontaire pour devenir
président de la ligue à la place d'Arnaud Knippel, qui avait annoncé
vouloir arrêter. Arnaud Knippel est félicité pour le travail qu'il a
accompli sur plusieurs années à la tête de la ligue.
Martin Digard arrive à 21 h.
Sur la question des prises de licences, Alain Borrel exprime son avis
qu'il faudrait que les clubs et les ligues affirment leur autorité et
suivent une ligne de conduite plus volontariste.
Le rapport moral est approuvé à l'unanimité.
Olivier Barotte, trésorier de la ligue, annonce la décision de la
ligue de ne plus permettre le paiement séparé des cotisations (une
part à la ligue et le reste à la fédération), mais de se conformer aux
statuts.
Sur son rapport financier, il mentionne que l'achat de coupes,
budgété, n'a pas été réalisé.
Jean Ganeval demande quand a eu lieu la rentrée des cotisations ;
Olivier Barotte répond que beaucoup sont arrivées en fin d'année et
qu'il y a eu peu de retard.
Alain Borrel demande des informations sur la modification des licences
par la fédération ; ce point est reporté après le vote.
Selon Arnaud Knippel les tarifs des licences tenuki sont devenus
prohibitifs, faisant préférer aux joueurs les licences en clubs.
Alain Borrel n'est pas d'accord ; selon lui, il faudrait forcer les
joueurs à être dans un club.
Richard Nadj demande quel est l'exercice sur la base duquel le rapport
est fait ; Olivier Barotte répond : de janvier à juin.
Le rapport financier est approuvé à l'unanimité.
Christophe Dryepondt, présent avec Arnaud Knippel à l'assemblée
générale fédérale, fait un compte rendu sur cette dernière.
Un rapport financier fortement négatif
Le bilan du rapport financier est fortement négatif, révélant un
déficit de 30 kF, masquée par un apport important en subvention
(subvention ING). La cause principal en est le stage d'été,
déficitaire de 15 kF alors qu'un excédent de 35 kF était attendu.
Jean-Marc Guinnebault demande plus d'explications. Christophe
Dryepondt donne les raisons suivantes :
Jean Ganeval ajoute que de plus une habitude d'un trop grand nombre de
réductions et d'invitations s'était installée.
Arnaud Knippel indique que l'organisation du stage fédérale changera
complètement l'année prochaine, Alain Papazoglou s'étant déjà proposé
pour assurer sa comptabilité sans se laisser distraire par toute autre
responsabilité. Jean Ganeval estime qu'un bénéfice de 30 kF serait
possible chaque année si le stage était bien organisé.
Maria Duteïs précise qu'elle s'était personnellement proposée,
plusieurs mois avant le stage, pour s'occuper spécialement de la
trésorerie du stage mais que cette proposition était restée lettre
morte. Selon elle, les ligues ont été trop indulgentes et elle
s'accorde avec Paul Galan pour dire que le rapport financier n'aurait
pas dû être voté, sanctionnant ainsi une mauvaise gestion financière.
Arnaud Knippel n'est pas d'accord, le rapport financier étant conforme
à la réalité.
Arnaud Knippel conclut : le conseil d'administration fédéral s'est
fait fortement critiquer et a fait son mea culpa lors de l'assemblée.
Camille Salgues quitte l'assemblée à 21 h 30 en laissant un pouvoir
à Arnaud Knippel.
Embauche d'un CEC
L'activité de Véronique Lamour, CEC à la fédération, ne coûterait
finalement que 10 kF à l'année, pour un contrat de 30 h de travail
par semaine. Elle a monté et suivi plusieurs dossiers de demande de
subvention, sans grand résultat pour le moment.
Constitution du bureau
Denis Hanotin passe à la vice-présidence (et ainsi au bureau) et Luc Vannier ne renouvelle pas son appartenance au bureau.
Cotisation fédérale 2003
Le tarif des cotisations fédérales pour 2003 a été fixé à
18 euros pour le plein tarif et à 3 euros pour la
cotisation « jeune ». Le principe d'un tarif « étudiant » n'a
pas été adopté, mais les responsables de ligues ont décidé d'étudier
la question de l'évolution des licences sur le plus long terme.
Il a aussi été voté une majoration de 5 euros des tarifs à
compter du 31 janvier, date de dépôt de la cotisation au club. Cette
décision n'entrant pas dans la logique des statuts des ligues et de la
fédération, il ne pourra pas être suivie d'effet.
L'abonnement à la revue française de go en accompagnement d'une
licence passe de 16 euros à 18 euros.
Marie-Claire Chaine a proposé que dans le cas de prise de licences
tenuki, la personne qui percevrait la licence, ligue ou autre,
conserverait le reliquat au dessus de la licence fédérale. Bien que
contraire aux statuts des ligues et de la fédération, ce mode de
fonctionnement a été voté par toutes les ligues à l'exception de la
ligue de go Île-de-France. Alain Borrel se plaint que la licence
tenuki soit encore vécue comme un droit, non pas comme une dérogation.
Christophe Dryepondt précise qu'il a été le seul à débattre et à
contredire toutes ces propositions fédérales concernant le mode de
majoration de la licence au 31 janvier, une hausse des cotisations
(repoussée), la hausse de l'abonnement à la revue et le mode de prise
des licences tenuki.
Date des assemblées fédérales
Pour cette année, la date de la prochaine assemblée générale fédérale
est fixée au 15 février et un vote a posé le principe d'une assemblée
à la mi-février.
Précisions sur la tarification de la revue
Maria Duteïs indique que les ligues ont demandé et obtenu du temps
pour se prononcer sur le principe d'un nouveau CEC pour la revue, mais
n'ont rien demandé de tel concernant la hausse du tarif de la revue.
Arnaud Knippel se plaint que le débat en assemblée générale fédérale
soit celui d'un conseil d'administration qui n'a pas préparé son
assemblée. Paul Galan se plaint que les ligues ne donnent pas assez
leur avis et laissent parler le conseil d'administration fédéral.
Maria Duteïs revient sur la hausse du tarif de la revue pour marquer
sa désapprobation : alors que les abonnements sont en chute depuis six
mois, cette hausse des tarifs n'ira pas dans le bon sens.
Le principe proposé par le bureau de la ligue est celui de conserver
après reversement de la cotisation à la fédération 7 euros par
licence plein tarif et 3 euros par licence « jeune » ;
d'autre part, le bureau propose le principe d'une majoration des
licences après le 31 décembre.
Frédéric Chyzak demande pourquoi la ligue qui veut favoriser les
étudiants ne leur propose pas une cotisation au tarif fédéral ; Arnaud
Knippel répond que le risque financier serait trop important. Maria
Duteïs et Paul Galan demandent pourquoi la ligue ne regrouperait pas
licence et abonnement à la revue sous un tarif unique, plutôt que de
dissocier les tarifs ; Arnaud Knippel pense que cette pratique serait
illégale.
Arnaud Knippel précise qu'aucun tarif « licences scolaires » n'est
à voter tant que la ligue n'a pas modifié ses statuts.
Après discussion, les tarifs proposés au vote sont les suivants :
Catégorie | Jusqu'au 31 décembre | À partir du 1er janvier |
---|---|---|
Plein tarif | 25 euros | 32 euros |
Étudiant de moins de 26 ans, RMIste, demandeur d'emploi | 20 euros | 25 euros |
Jeunes de moins de 18 ans | 6 euros | 8 euros |
Ces tarifs de cotisations sont votés moins une voix : Alain Borrel
s'abstient car il ne les trouve pas assez élevés.
Richard Nadj annonce qu'il pratique déjà dans son club la licence
scolaire (qui n'existe pas encore officiellement). Arnaud Knippel le
rassure : les licences scolaires seront opérationnelles dès le vote de
modification des statuts qui doit avoir lieu en septembre.
Il est proposé de fixer le nouveau siège social de la ligue chez Jean Hossenlopp, au 32 rue de la Quintinie, Paris 15e. Ce nouveau siège social est adopté à l'unanimité.
Après la publicité qui a été faite, un seul candidat s'est fait
connaître, Martin Digard, présent à l'assemblée. Vu son âge (24 ans),
il serait envisageable de l'employer sur un contrat emploi jeune, en
bénéficiant d'une aide dégressive de l'État sur 5 ans. Malgré tout,
le conseil d'administration ne s'est encore arrêté sur aucun choix.
Arnaud Knippel rappelle les deux grandes options possibles : un
contrat emploi solidarité coûterait environ 10 kF par an pendant
5 ans, contre 25 kF pour un emploi jeune ; le permanent devrait donc
assurer 2 à 3 ateliers jeunes en parallèle pour s'autofinancer, mais
il devrait aussi venir renforcer les bénévoles sur les événements
organisés par la ligue.
Sébastien Duteïs demande si le permanent serait employé à temps plein.
D'après Arnaud Knippel, l'administration quotidienne de la ligue,
l'organisation et le suivi d'événements comme tournois et
participations aux salons et l'animation d'ateliers jeunes
fourniraient du travail pour un temps plein. Alain Borrel n'est pas
du même avis : la ligue a déjà employé un objecteur de conscience pour
ce genre d'activités, qui était en fait financé en partie par la ligue
et en partie par le club de Paris Lescot, mais il n'a jamais pu être
employé à temps plein. Selon lui, le second permanent recherché par
la fédération, pour la revue, ne sera pas non plus employé à temps
plein. Arnaud Knippel précise que de toute façon, que Martin Digard
soit employé par la ligue ou non, il cherchera des ateliers jeunes à
animer.
Sébastien Duteïs s'inquiète de la responsabilité morale de maintenir
le contrat de travail après la période de subvention par l'État.
Arnaud Knippel répond que l'objectif est bien d'arriver à
l'autofinancement au bout de 5 ans, par exemple en recherchant des
sponsors. Alain Borrel critique cette approche selon laquelle
« c'est l'organe qui devra créer la fonction ». Sébastien Duteïs
demande si ce cadre d'emploi est bien la bonne réponse aux besoins de
la ligue.
À 22 h 40, Alain Borrel quitte l'assemblée en laissant un pouvoir à
Olivier Barotte.
Frédéric Chyzak demande à avoir un budget plus précis de l'activité du
permanent. Avec l'évolution de la discussion, Jean-Marc Guinnebault
remarque que la présence de Martin Digard est finalement gênante, et
on passe au point suivant de l'ordre du jour.
Maria Duteïs, directeur de rédaction de la Revue française de go,
explique ce qui a amené la fédération à envisager l'embauche d'un
second permanent.
Si l'équipe de rédaction de la revue fonctionne bien, ce n'est plus le
cas pour la préparation de la maquette : il n'y a plus eu de directeur
de publication pendant un an et Jean-Pierre Lalo arrête de s'occuper
de la maquette (après 20 ans à ce poste). En fait, l'idée d'un second
permanent était déjà là avant l'annonce de Jean-Pierre Lalo, mais
cette annonce précipite les choses.
La revue est sur le point de s'écrouler : il n'y a pas de maquettiste
pour le numéro 99. Hervé Guichon demande s'il ne serait pas possible
de sous-traiter la maquette à un pigiste. Maria Duteïs répond que le
flux des manuscripts ne permet pas cette solution. Elle remarque que
dans l'histoire la revue, celle-ci a fonctionné par cycles, en
s'écroulant à chaque baisse du bénévolat. Jean-François Séailles,
maquettiste de profession, est prêt à remplir la fonction.
Pour compléter son temps plein, un permanent devrait aussi s'occuper
de la publication, en faisant la recherche de distributeurs et de
publicités. Jean-François Séailles s'est aussi proposé pour ces
recherches.
Jean Ganeval résume : ce qui fait l'intérêt de Jean-François Séailles
est sa profession de maquettiste et son bon niveau au go, qui lui
permettrait d'écrire et de relire des articles. Mais dans tous les
cas de figures, il reste à trouver un directeur de publication pour
encadrer le permanent sur la partie publication. Paul Galan insiste
sur l'importance de maintenir un lien hiérarchique entre la fédération
et un éventuel employé.
Christophe Dryepondt rapporte que le conseil d'administration de la
fédération fera l'embauche après avoir pris l'avis des ligues, d'ici
la fin de l'été (lors du stage fédéral). Jean-Marc Guinnebault et
Sébastien Duteïs s'offusquent que cette embauche ne se fasse par vote
consultatif seulement et non sur une décision en assemblée fédérale.
Arnaud Knippel assure que si un bénévole est trouvé pour la revue, il
sera pris en priorité. Dans le cas contraire, la ligue doit se
prononcer sur la création d'un poste pour un permanent. L'assemblée
vote un avis favorable à l'unanimité moins 11 abstentions : Olivier
Barotte pour le club Paris XX (1 voix), Jean-Marc Guinnebault pour le
club Paris Lescot (5 voix) et pour le club Nie Weiping (1 voix), Hervé
Guichon pour le club de Montreuil (4 voix).
Chacun des six membres du conseil d'administration (Olivier Barotte, Olivier Caille, Frédéric Chyzak, Christophe Dryepondt, Hervé Guichon et Arnaud Knippel) est reconduit à l'unanimité.
Aucune question diverse n'est portée à l'ordre du jour.
La séance est levée à 23 h 20.